La "règle d’or"
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Article paru dans Souffle Nouveau du mois d’avril 2014 (N°283)
Depuis le XVIIIème siècle, cette expression désigne un verset de l’Évangile tiré du sermon sur la montagne de Jésus : "Tout ce que vous désirez que les humains fassent pour vous, faites-le vous même pour eux." (Mt 7, 12 et Lc 6, 21)
Si l’expression remonte au XVIIIème siècle, la réalité qu’elle exprime est immémoriale. On la découvre dans toutes les grandes religions depuis la plus haute antiquité.
Confucianisme, la religion chinoise : "Ce que tu ne souhaites pas pour toi, ne l’inflige pas aux autres."
Bouddhisme : "Ne blesse pas autrui de la manière qui te blesserait."
Islam : "Nul d’entre vous n’est croyant, s’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même."
Hindouisme : "Telle est la somme du devoir : ne fais pas aux autres, ce qui à toi te ferait du mal."
Judaïsme : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse."
Cette "règle d’or" fait partie du patrimoine moral de l’humanité. Elle peut devenir une base importante pour une éthique mondiale. Elle rend attentif aux autres. Elle invite à s’identifier à eux, à ne pas leur faire de mal. Dans l’Évangile, elle est clairement positive et invite à agir.
Albert Hari.