4ème dimanche de carême

jeudi 10 mars 2022
par  Alain
popularité : 29%

JPEG - 145.8 ko

Loin de Toi

Nos jours sont striés

D’ombres et de lumières

Nous sommes d’humeur changeante

Quand nous partons loin de Toi

Tu nous espères Seigneur

Et nos yeux se dessillent

Tu accueilles nos retours

Et Tu célèbres

Dans le faste d’un festin

Tu réconfortes le jaloux

Qui se redoute moins aimé

Et ferme son cœur au miracle

Tu manifestes

Que Tu es venu

Rappeler les morts à la plénitude

Amen

texte de Colette Nys-Mazure

illustration : Anne Wouters

fnp-edition.com

Le poème est lié à l’évangile du 4ème dimanche de carême de l’an dernier, c’est à dire l’année C, vous trouverez l’évangile de l’année A juste après, suivi de l’homélie du Père Chedly Zetrenne, vicaire de la paroisse Saint Eutrope en Pays Jonzacais.

4eme dimanche de Carême année C

« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie »

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 15, 1-3.11-32)

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’ Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : ‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’ Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou JPEG - 54.8 ko et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’ Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à festoyer.

Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : ‘Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

4eme dimanche de Carême année A

« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait »

Gloire et louange à toi Seigneur Jésus ! Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit aura la lumière de la vie. Gloire et louange à toi Seigneur Jésus ! (Jn 8, 12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 9, 1-41)

En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.

Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : ‘Va à Siloé et lave-toi.’ J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »

On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »

Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. » L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.

Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’, votre péché demeure. »

– Homélie du Père Chedly Zetrenne

Alors que, depuis plus d’une semaine, nous sommes en mode confiné, la liturgie d’aujourd’hui nous invite à exulter de Joie. Chaque 4ème dimanche de carême, dénommé « dimanche laetare », c’est-à-dire dimanche de la joie, l’Église nous invite à anticiper déjà la Joie pascale. Parce que la parole de Dieu, la solidarité ne peuvent pas être confinées. L’évangile d’aujourd’hui nous propose l’épisode de l’homme aveugle de naissance et l’action bienfaisante de Dieu.

Frères et sœurs, l’Évangile est toujours message de joie. Jésus enseigne l’Évangile de la joie, non en proposant un discours mais en attirant l’attention sur le fait qu’avec Lui « les aveugles retrouvent la vue » selon la prophétie d’Isaïe. C’est merveilleux pour nous, là où nous sommes confinés de réactualiser cette Parole de Dieu dans notre vie, qui nous invite à la confiance, à l’espérance.

Jésus en revenant de la fête des tentes, a rencontré sur son chemin un homme qui était aveugle de naissance. Le premier réflexe des disciples de Jésus, c’est de lui demander la cause de sa maladie : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? Parce qu’à cette époque, on associe le mal, la maladie aux conséquences du péché. La réponse de Jésus : ni lui, ni ses parents. Mais justement pour que l’action de Dieu puisse se manifester en lui ».

Frères et sœurs, dans ce passage de l’Évangile, l’aveugle n’a pas de nom, il reste un inconnu de l’Évangile, ou bien il porte le nom de son handicap. L’aveugle en question c’est l’humanité tout entière ; car nous sommes nés aveugle à la véritable lumière, qu’est Jésus en personne. « Je suis la Lumière du monde, disait-il ». C’est pourquoi Dieu par son fils Jésus à instaurer le sacrement du baptême, en vue de nous permettre de passer des ténèbres à son admirable Lumière.

Dans cet épisode (de l’aveugle de naissance), ce n’est pas l’aveugle qui a sollicité de la part de Jésus sa guérison, d’ailleurs, il ne connaissait même pas Jésus. C’est pourquoi après sa guérison il a dit un homme qui a mis de la boue sous ses yeux. C’est Jésus qui a pris l’initiative de le guérir. Parce que Jésus ne peut pas rester indifférent devant le malheur, la souffrance de l’Homme. Ce qui m’a beaucoup impressionné dans le processus de la guérison, c’est que Jésus reprend le même geste de la création d’Adam en (Gn. 2, 7). Ici, la boue est faite de salive et de la terre. Se faisant, il n’est pas question d’une simple guérison d’une cécité, mais il s’agit du tout de l’homme, l’homme total qui est remodelé par Jésus.

Dans ce texte, je mets l’accent sur deux approches : La première, c’est l’approche baptismale. La seconde c’est le lien avec le péché.

1) Approche Baptismale : Jésus, après avoir appliqué de la boue fait de la terre et de sa salive, disait à l’aveugle : « va te laver à la piscine de Siloé ». Se laver à la piscine, c’est se plonger dans les eaux du baptême. Le signe du baptême, le premier sacrement de l’initiation Chrétienne qui vient nous arracher de l’aveuglement du péché pour nous conduire vers la Lumière du Christ. Les eaux du baptême qui purifie, le baptême qui donne une nouvelle naissance.

2) Le lien avec le Péché

L’aveugle, aussitôt après sa guérison a été l’objet d’agitation, de division : dans un premier temps c’est le voisinage de l’aveugle qui se questionne : est-ce bien lui qui a été guéri ? Par qui l’a-t-il été ? La réponse de l’aveugle : c’est bien moi !

Du coup, l’ancien aveugle a été ramené chez les pharisiens. Ces derniers interpelle l’aveugle à plusieurs reprises : Comment tes yeux sont-ils ouvert ? « L’homme qu’on appelle Jésus m’as mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois » répondait l’aveugle guéri. Après de vives discutions des pharisiens en ce à trait à l’identité et l’autorité de Jésus ; ils demandent à l’aveugle guéri :

Et toi que dis-tu de lui puisqu’il t’a ouvert les yeux ? C’est un prophète répond -il. Et c’est de là que les pharisiens ont fait le lien entre sa cécité et le péché : « tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? Au sens des pharisiens, si l’homme était aveugle, c’est à cause du péché. Jésus en a profité pour faire le point. Se reconnaissant humblement aveugle, on s’ouvre à sa lumière ; au contraire, en prétendant orgueilleusement voir clair, on s’aveugle totalement. Tandis que, les pharisiens prenaient l’aveugle né, pour pécheur puni de cécité. Mais en fait, ce sont eux les vrais aveugles, parce qu’ils sont incapables d’entrer dans le mystère de Dieu, ils sont incapables de voir en Jésus le Messie attendu.

Frères et sœurs, des fois, il faut du temps pour reconnaître les œuvres de Dieu. Moi, personnellement, je suis émerveillé devant la progression de la foi de l’aveugle guéri dans le mystère de Dieu : dans un premier temps : celui qu’on appelle Jésus (9,11), puis, il découvre en Jésus un Prophète (9,17) ; ensuite, un homme de Dieu (9,33) ; et enfin de compte à la lumière de la parole, il professe que Jésus est le Fils de l’Homme (9,35-38).

Frères et sœurs, cette joie du Christ a traversée profondément l’aveugle guéri, au point de devenir sa propre joie. La Joie de retrouver la vue, la joie de sa rencontre avec le Christ.

Aveugles de naissance que nous sommes, demandons au Seigneur d’ouvrir nos yeux aux merveilles de son amour, afin que nous soyons des témoins de sa joie les uns pour les autres. Amen


Agenda

<<

2024

 

<<

Avril

>>

Aujourd'hui

LuMaMeJeVeSaDi
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293012345

Annonces

Bonnes vacances !!!

Pour réaliser notre projet pour les enfants de l’école

VENTE DE BRIOCHES ET GÂTEAUX :

lien catalogue

JPEG - 128.8 ko

. bon de commande

Commandez sur la boutique en ligne et réglez directement :

Accès à la boutique : asso.initiatives.fr Code d’accès : VMLEZV

La date limite pour passer commande est le : vendredi 03 mai. Votre commande sera distribuée à votre enfant, directement en classe.

Un grand merci à vous pour faciliter la réalisation de notre beau projet.

Du 8 au 12 juillet à Jonzac

Bonne nouvelle pour nos petits pour cet été : les sœurs et père Anthony vont organiser un patronage pour cet été ! Pour ceux qui ne connaissent pas le patronage, il s’agit d’activités ludiques, culturelles proposées aux enfants dans le cadre de la foi et dans l’esprit et pédagogie de Saint Jean Bosco !

voici les activités proposées :

- Activités manuelles

- ⁠Activités sportives

- ⁠jeux d’intérieur

- ⁠Grands jeux à l’extérieur

L’accent est mis bien-sur sur l’esprit d’équipe, l’entraide et vivre à fond la vie et la charité chrétienne. Vraiment à essayer !

Ce sera cet été du 8 au 12 juillet et vous pouvez déjà vous renseigner auprès des sœurs pour inscrire vos enfants. Renseignements : sœur Maria Gratia Plena par mail : m.gratiaplena@servidoras.org